C’est avec Saint-Honorat que commence l’histoire monastique de l’île qui porte son nom aujourd’hui.

Né en Gaule vers 375 dans une famille noble, il demande le baptême très jeune et mène une vie d’ascèse dans la propriété familiale. Lors d’une tentative avortée de pèlerinage vers l’Orient il débarque à son retour avec ses disciples sur une petite île inhabitée au large de Cannes, qui était en lien avec Saint Léonce, évêque de Fréjus.

Il institut dans ce lieu une des premières communauté monastique de la Gaule.

Le monastère de Lérins , après diverses crises durant le Haut Moyen Âge, connait une renaissance à partir de la fin du Xe siècle, sous l’impulsion de la grande abbaye de Cluny. La présence bénédictine durera jusqu’en 1788.

Petit à petit des bâtiments sont créés autour d’un cloître, cette structure monumentale romane a été partiellement préservée.

Face aux menaces incessantes, les moines éprouvent le besoin de se protéger en élevant une tour, cette fortification ne cessera d’être agrandie au fil des siècles pour aboutir au XVe siècle, à une tour monastère avec un cloitre à deux niveaux.

Après une période de désaffectation à la fin du XVIIIe siècle, l’île est rachetée par l’évêque de Fréjus en 1859 et accueille en 1869, la congrégation cistercienne de l’Immaculée Conception de Sénanque qui marque le renouveau religieux.

Le projet actuel est de sauver ce patrimoine exceptionnel, la restauration de la tour monastère s’achève cette année, mais d’autres chantiers urgents touchant les bâtiments conventuels malmenés par les les infiltrations d’eau, amenant fragilisation de la pierre et apparition de moisissures.

Les travaux prévus touchent le cloître (financés) l’ensemble abbatial qui reste à financer.

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Notre effort de carême aidera au financement des travaux prévus.